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Le premier bar à jeux de société de Liège a ouvert ses portes : plus de 160 jeux réunis !

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Vous n’avez jamais joué à 7 Wonders, à Code Names, ni même à Tokaïdo ? Rassurez-vous, cela pourrait très vite changer. Depuis quelques jours, le premier bar à jeux de société de Liège a ouvert ses portes rue Hors-Château. On le doit à Jean-Philippe Lacroix, un authentique passionné, et à sa compagne, l’ancienne députée Ecolo Veronica Cremasco. Ils l’ont baptisé Yam-Toto, en référence à un personnage d’arbre voyageur imaginé par l’auteur de BD français Lewis Trondheim. Leur devise : « On ne s'arrête pas de jouer parce qu'on devient vieux, on devient vieux parce qu'on s'arrête de jouer » !

Dès que l’on entre chez Yam-Toto, on est attiré par cette vaste armoire regroupant plus de 160 jeux de société, essentiellement des jeux de plateau mais aussi des jeux de cartes et de dés. Le novice aura sans doute un peu de mal à faire le tri, mais le propriétaire des lieux se montre très disponible pour vous aider à choisir et vous expliquer les règles en vitesse. « Tous les jeux présentés font partie de ma collection personnelle », précise-t-il avec le sourire. « Je les connais donc sur le bout des doigts et je peux prodiguer mes conseils en fonction des attentes de chacun. On en retrouve pour les enfants à partir de 4 ans et d’autres qui sont plutôt réservés aux adultes. Certains ne prennent que quelques minutes, d’autres peuvent durer pendant plusieurs heures. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les envies. »

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Le deuxième bar du genre en Wallonie

Yam-Toto est le deuxième bar à jeux de société à ouvrir ses portes en Wallonie, le tout premier ayant été inauguré l’an dernier du côté de Namur. S’il est donc assez neuf en Belgique, ce concept à la fois simple et convivial est en plein boom chez nos voisins, notamment en France, en Scandinavie et en Amérique du Nord. Cela explique peut-être pourquoi deux touristes californiennes et de nombreux parisiens figurent parmi les premiers clients de Yam-Toto. Les liégeois semblent eux aussi l’adopter rapidement, puisque le lieu est animé presqu’en permanence depuis son ouverture. Pour 2,50 euros par personne, il vous sera possible d’y emprunter autant de jeux que vous le souhaitez pendant toute la durée de votre passage. Des abonnements non nominatifs sont également disponibles au prix de 20 euros pour 10 séances.

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Produits bio, locaux et coups de cœur du patron

« Nous sommes encore en phase de rodage », confesse modestement Veronica Cremasco. « Dès le mois de septembre, nous organiserons des tournois et des présentations de nouveautés en matière de jeux. D’ici-là, nous sommes très attentifs aux remarques de nos visiteurs. Notre but est de créer un endroit où chacun se sent bien, quelle que soit la raison de sa venue. » En effet, l’attrait de Yam-Toto ne se résume pas seulement à la possibilité de jouer. Les petites faims et les grandes soifs seront elles aussi étanchées dans ce lieu où l’on trouve du café, des bières spéciales, des jus de fruits et des casse-croûtes qui varient en fonction de l’inspiration du chef. Les produits bio et issus de l’agriculture locale y sont privilégiés, même si l’on retrouve aussi quelques coups de cœur du patron comme la Punk IPA, une fantastique bière écossaise qui ravira tous les fins connaisseurs. La bonne humeur ambiante, elle, vous sera servie sans modération.

- Yam-Toto, 43 rue Hors-Château à 4000 Liège
- Ouvert le mercredi de 13h à 23h, du jeudi au samedi de 15h à minuit et le dimanche de 11h à 16h.
- Tél. : 0486 31 74 13
- www.yamtoto.be / www.facebook.com/yamtoto


La Terrazza Martini revient à Liège les 25, 26 et 27 août à la Gare des Guillemins

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_JVD0276.jpgLa Terrazza Martini sera de retour à Liège les 25, 26 et 27 août prochains dans le cadre du Grand Prix de Belgique de F1. Après une première édition des plus grandioses sur le site de l’Héliport de Liège en 2015, la célèbre marque d’apéritif italien établira cette fois ses quartiers pendant trois jours sur l’esplanade de la gare des Guillemins.

La ville de Liège s’apprête à vivre à nouveau trois jours placés sous le signe du glamour, de la fête et de la F1. En effet, la Terrazza Martini est un événement qui a lieu chaque année dans quelques villes d’Europe triées sur le volet. Après Barcelone et Monza, Liège sera donc à nouveau pendant trois jours « The Place To Be » avec ce rendez-vous mondial. Fort du succès de l’année dernière, le sponsor principal de l’écurie Williams et célèbre marque d’apéritif italien débarquera une nouvelle fois avec sa grosse artillerie en Cité ardente. « Ce sera le même concept que l’année dernière », promet Frank Symons, l’ambassadeur marketing de groupe Martini. « Si la première soirée du jeudi 25 sera privée et uniquement accessible à nos invités de prestige, les journées du vendredi 21 et du samedi 22 août seront gratuitement accessibles à toutes et à tous avec plusieurs surprises. »

Pendant trois jours, Martini et son équipe vont proposer devant la gare des Guillemins une véritable terrasse italienne aux couleurs de la F1 avec la présence d’une réplique de la reconnaissable voiture de course Williams Martini. « Notre pilote brésilien Felipe Massa sera présent à la soirée d’ouverture le jeudi soir. Il arrivera une nouvelle fois en hélicoptère et survolera la terrasse. Nous sommes en train de discuter avec la ville de Liège afin d’établir une zone d’atterrissage à proximité des lieux. » Felipe Massa qui nous a même livré quelques mots. « Bien entendu que je me souviens de l’accueil des Liégeois l’année dernière. C’était absolument fantastique. Il y régnait une belle atmosphère. Les gens étaient très chaleureux, très accueillants et l’endroit était superbe. C’est très important de se sentir soutenu par les fans avant une grande course. » Même son de cloche dans la bouche de son équipier le Finlandais Valtteri Bottas. « Cela nous apporte une motivation supplémentaire. Et puis, le circuit de Spa-Francorchamps est l’un des plus appréciés des pilotes. Il fait partie de l’histoire. »

La Martini Terrazza ouvrira ses portes gratuitement au public les vendredi 26 et samedi 27 août, de 16 à 22 heures. Vous y trouverez des bars à cocktails, un espace dédié à la petite restauration et des DJ’s. Le tout dans une ambiance after work estivale dans un décor féérique digne des plus belles terrasses italiennes.

La Terrazza Martini revient à Liège les 25, 26 et 27 août à la Gare des Guillemins

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_JVD0276.jpgLa Terrazza Martini sera de retour à Liège les 25, 26 et 27 août prochains dans le cadre du Grand Prix de Belgique de F1. Après une première édition des plus grandioses sur le site de l’Héliport de Liège en 2015, la célèbre marque d’apéritif italien établira cette fois ses quartiers pendant trois jours sur l’esplanade de la gare des Guillemins.

La ville de Liège s’apprête à vivre à nouveau trois jours placés sous le signe du glamour, de la fête et de la F1. En effet, la Terrazza Martini est un événement qui a lieu chaque année dans quelques villes d’Europe triées sur le volet. Après Barcelone et Monza, Liège sera donc à nouveau pendant trois jours « The Place To Be » avec ce rendez-vous mondial. Fort du succès de l’année dernière, le sponsor principal de l’écurie Williams et célèbre marque d’apéritif italien débarquera une nouvelle fois avec sa grosse artillerie en Cité ardente. « Ce sera le même concept que l’année dernière », promet Frank Symons, l’ambassadeur marketing de groupe Martini. « Si la première soirée du jeudi 25 sera privée et uniquement accessible à nos invités de prestige, les journées du vendredi 21 et du samedi 22 août seront gratuitement accessibles à toutes et à tous avec plusieurs surprises. »

Pendant trois jours, Martini et son équipe vont proposer devant la gare des Guillemins une véritable terrasse italienne aux couleurs de la F1 avec la présence d’une réplique de la reconnaissable voiture de course Williams Martini. « Notre pilote brésilien Felipe Massa sera présent à la soirée d’ouverture le jeudi soir. Il arrivera une nouvelle fois en hélicoptère et survolera la terrasse. Nous sommes en train de discuter avec la ville de Liège afin d’établir une zone d’atterrissage à proximité des lieux. » Felipe Massa qui nous a même livré quelques mots. « Bien entendu que je me souviens de l’accueil des Liégeois l’année dernière. C’était absolument fantastique. Il y régnait une belle atmosphère. Les gens étaient très chaleureux, très accueillants et l’endroit était superbe. C’est très important de se sentir soutenu par les fans avant une grande course. » Même son de cloche dans la bouche de son équipier le Finlandais Valtteri Bottas. « Cela nous apporte une motivation supplémentaire. Et puis, le circuit de Spa-Francorchamps est l’un des plus appréciés des pilotes. Il fait partie de l’histoire. »

La Martini Terrazza ouvrira ses portes gratuitement au public les vendredi 26 et samedi 27 août, de 16 à 22 heures. Vous y trouverez des bars à cocktails, un espace dédié à la petite restauration et des DJ’s. Le tout dans une ambiance after work estivale dans un décor féérique digne des plus belles terrasses italiennes.

Le C.U. Festival devient Sioux, mais ne perd pas son grain de folie

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Le C.U. Festival est de retour. Rebaptisé « Sioux » pour cette troisième édition, il prendra possession de la cité ardente le temps d’un week-end, réunissant plus de 20 évènements répartis sur une quinzaine de lieux.

Né en 2014 à l’initiative de l’ASBL liégeoise Animacy, le C.U. (pardon, Sioux) festival s’est directement inspiré des Nuits Secrètes de Maubeuge et de Pop Montréal. Ces deux évènements ont pour particularité d’investir complètement les villes qui les hébergent, en y proposant une multitude d’activités. Au fil des éditions, leur pendant liégeois a su développer sa propre identité, en grande partie grâce à tous ceux qui font bouger la cité ardente tout au long de l’année. Car l’idée géniale du projet, c’est de mobiliser les différents acteurs de la culture locale pour mettre en place un festival commun. Bien décidé à faire travailler tout ce petit monde main dans la main, les membres d’Animacy leur ont fourni une aide logistique, un soutien financier et des outils de promotion. Artistes, programmateurs de concerts, gérants de salles… chacun a pu se retrousser les manches pour proposer ce rendez-vous à la fois éclectique, foisonnant et joyeusement surréaliste.

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Concerts, soirées, barbecue ouvert à tous et promenade en petit train

La programmation de la première journée du festival illustre parfaitement la volonté des organisateurs de sortir des sentiers battus. Dès 17h, un apéro d’ouverture aura lieu chez Grand Maison, l’excellent Esspresso bar situé sur le Quai de la Goffe. On traversera ensuite la Meuse pour embarquer sur le Red Bull Love Boat, où se tiendra une croisière musicale animée par la DJette sud-africaine Lakuti. En soirée, le Live Club et La Zone serviront de cadre à deux soirées estampillées « Sioux », avec une série de concerts à la clé.

Parmi les nombreux évènements proposés le samedi, on pointera le concert d’An Pierlé au Théâtre de Liège, le DJ-set de Jonathan Toubin au Live Club, l’open barbecue prévu au Cupper Café ou encore la visite guidée en petit train consacrée au street art à Liège. Les artistes du collectif de graffiti Jnckingz y feront découvrir les plus belles fresques urbaines de la cité ardente. Le dimanche, enfin, un picnic urbain et des concerts de Lieutenant et Queen Ka auront lieu au Théâtre de Liège, tandis que la place du XX août sera agrémentée d’un marché vintage, d’un DJ-set de Sonar et d’ateliers de Live Painting par le collectif liégeois Spray Can Arts. Le jeune montois Haring se produira quant à lui en soirée, dans un lieu encore tenu secret. Il est vrai qu’avec le Sioux, on n’est jamais au bout de nos surprises.

 > Sioux Festival, du 9 au 11/09 dans toute la ville de Liège.
 > Des bracelets donnant accès à l’ensemble ou à une partie du parcours sont disponibles pour 9, 11, 16 ou 26 euros chez Grand Maison ou via le site Internet du festival.
 > Infos et programme complet sur www.siouxfestival.be

Clubbing: un bilan positif pour le Cadran avec 80.000 visiteurs en 2015-2016

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Cadran (Bastien Braconier & Samuel Hertay).JPGComme chaque année à pareille époque, le Cadran a dressé le bilan de sa saison écoulée. Hier avait lieu la traditionnelle conférence de presse de la rentrée avec un bilan positif malgré le marasme ambiant du monde de la nuit. Avec plus de 80.000 visiteurs pour 174 événements, le Cadran demeure un des rares lieux nocturnes liégeois à garder la tête hors de l’eau.

Avec la fermeture récente du Notger au centre-ville et la baisse de fréquentation des discothèques, force est de constater que le clubbing subi lui aussi les affres de la crise en région liégeoise. « Notre budget est relativement stable », intervient Samuel Hertay, l’administrateur délégué du Cadran. « Avec un budget d’un million sept, nous demeurons dans la marge des dernières années. » Lors de la défunte saison, le Cadran a accueilli plus de 80.000 visiteurs sur un total de 174 événements. « Sur ces 80.000 clients, 15.000 ne proviennent pas de la province de Liège. Mieux, nous avons reçus entre nos murs 7.500 visiteurs non francophones. »

Récemment, Red Bull a élu le Cadran premier club de Wallonie et l’a placé dans son top 5 national. « Si nous voulons conserver notre rang, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. » Un succès que les patrons du Cadran considèrent collatéral. « Nous avons estimé les retombées économiques pour la ville de Liège et ses commerçants à 3 millions d’euros. Une donnée importante dont nous sommes fiers. »

13247875_906642389458000_7516003406859925794_o.jpgPour entamer cette cinquième et nouvelle saison, le Cadran accueille deux nouveaux membres dans son équipe. Deux jeunes Bruxellois qui viennent compléter une équipe qui compte au total dix employés permanents. Autre nouveauté, le Cadran dispose désormais depuis peu de sa propre agence d’événements baptisée « Swim ». « Nous sommes conscients que le marché rencontre une vraie crise. Et pas seulement à Liège. Nous l’avons clairement ressenti. Le public évolue et ses attentes aussi. Désormais, il ne se déplace plus pour un lieu mais pour un concept. Nous devons lui raconter une histoire. C’est pourquoi nous avons décidé de réagir en essayant de proposer d’autres offres. Durant l’été, nous nous sommes exportés aux Francos et il en sera encore de même dans les prochains mois à Mons, Namur et Charleroi. Nous proposons également dans ce cadre des événements destinés aux entreprises. »

Pour cette cinquième saison, le Cadran promet encore quelques têtes d’affiche aux platines de ses trois espaces mais également quelques petites nouveautés en matière de concepts. Si les soirées à succès « Bug de l’an 2000 » continuent, il faudra dorénavant compter sur les « Super 95 » dédiées aux années 90. Le dimanche 6 novembre, le nouveau concept intitulé « Hunt », véritable laboratoire électronique, vous fera danser l’après-midi. Enfin, le Cadran proposera un double réveillon du nouvel an entre ses murs ainsi qu’au Palais des Congrès.

Le pionnier Jeff Mills et la belle Nina Kraviz réunis pour la deuxième édition du Link Festival

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Il n’aura pas fallu très longtemps pour que le Link Festival s’installe dans le paysage. Dès sa première édition l’an dernier, la grand-messe électro a mis tout le monde d’accord avec une affiche de qualité et des décors à couper le souffle. Pour son deuxième volet prévu le samedi 8 octobre, l’évènement change de lieu mais conserve les deux éléments qui ont fait son succès.

« Nous avons effectivement décidé de quitter les Halles des Foires de Coronmeuse au profit de La Fabrik de Herstal », confirme Dany Rodriguez, le directeur artistique de la soirée. « Les seuls petits couacs rencontrés l’an dernier étaient liés à la gestion des toilettes et du vestiaire, deux aspects que les gérants de la salle avaient tenu à organiser eux-mêmes. Pour le confort des spectateurs, nous avons donc cherché un autre lieu où nous pourrions tout superviser de A à Z. C’est le cas de La Fabrik, une salle qui a d’ailleurs accueilli plusieurs grands noms de l’électro dans le passé. »

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Stars des platines et surprises en pagaille

Si on se souvient en effet d’y avoir vu Felix Da Housecat, Luke Slater ou encore Miss Kittin il y a quelques années, on ne perdra sûrement pas au change cette fois. Avec l’hyper-médiatisée Nina Kraviz et le vétéran Jeff Mills, ce sont carrément deux des plus grandes stars mondiales de la Techno qui seront réunies le temps d’une soirée. Avant leurs prestations, d’autres grosses pointures telles que Bjarki, James Ruskin, Pierre, Marco Bailey ou encore Ben Long seront chargés de faire monter la température. « Vu le nombre de festivals qui sont organisés de nos jours, la présence de belles têtes d’affiches ne garantit plus la réussite d’un évènement », précise Dany Rodriguez, qui assurera lui aussi un DJ-set pour l’occasion. « C’est la raison pour laquelle nous avons aussi prévu  une série de petites surprises à l’attention des spectateurs. Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus pour l’instant, mais je peux vous assurer qu’ils vivront une expérience hors du commun. »

Quand on se souvient de l’artillerie lourde qui avait été déployée l’an dernier, on ne peut que faire confiance aux organisateurs. La bonne réputation du Link Festival est d’ailleurs déjà telle qu’ils ont déjà reçu des propositions pour l’exporter à Mexico City et à Bogota ! Que les fêtards d’ici se rassurent : ils ne comptent pas délaisser Liège pour autant.

 > Link Festival, le 08/10 à La Fabrik (79, rue Pierre-Joseph Antoine à 4040 Herstal).
 > Préventes (30 euros) disponibles dans les magasins Media Markt et sur www.link-festival.com  

L’Enfant Pavé fête les 10 ans de King Lee avec style

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Dix ans de beats et de flow, ça se fête. En 2006, l’Enfant Pavé donnait naissance à King Lee, son nouveau projet en solo. Une décennie et quatre albums plus tard, le MC de Starflam a décidé de souffler ses bougies avec style. Il a programmé une soirée au Reflektor, où il a convié du beau monde pour l’accompagner sur scène.
 
« Cette soirée au Reflektor sera le point d’orgue d’une série d’évènements organisés tout au long de l’année », confie celui qui joue son propre rôle dans le film « Je suis supporter du Standard » de Riton Liebman. « J’ai notamment participé à une exposition dans le cadre des 25 ans du hip hop en Belgique et à une rencontre avec des étudiants de l’Université de New York. Pour ce bouquet final, j’ai invité le groupe français La Caution (photo) à se produire avec moi. J’ai noué des liens étroits avec eux depuis l’époque de Starflam. Quand je leur ai proposé de participer à la fête, ils n’ont pas hésité un instant. Ils se produiront en tête d’affiche, tandis que le rappeur liégeois Mangouste assurera le lever de rideau. Je proposerai ensuite un live avec mon band. On retrouvera aussi mon ami Dave Luxe, qui clôturera la soirée avec un DJ-set.  »
 

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Un clip de zombies et un concert à Lantin
 
Cet anniversaire ne signifie en rien la fin du projet King Lee, bien au contraire. Un nouvel album devrait d’ailleurs voir le jour en 2017. Il sera distribué par Hip Hop is Dead, le tout nouveau label de l’Enfant Pavé. Des perspectives d’avenir réjouissantes, mais qui n’empêchent pas le gaillard de se souvenir des bons moments. « En dix années de disques et de scènes, j’ai évidemment amassé quelques belles anecdotes », sourit-il. « Je me souviens notamment d’un clip avec des zombies qu’on a tourné près de chez moi, dans le quartier des Vennes. Ca nous a pris deux jours, mais nous avons beaucoup ri. Parmi les souvenirs les plus émouvants, je retiens aussi un concert dans la prison de Lantin. Les détenus étaient particulièrement enthousiastes, j’ai été très touché par leur accueil. »
 
Malgré toutes ces années dans le milieu du hip hop en Belgique, l’Enfant Pavé n’a visiblement rien perdu de ses valeurs humaines. C’est aussi pour cela qu’il est si attachant.
 
 > Les 10 ans de King Lee avec La Caution, King Lee, Mangouste et Dave Luxe, le 5 novembre à 19h30 au Reflektor.
 > Préventes (19 euros) disponibles au Reflektor, au MediaMarkt, à la Fnac, au stand infos de Belle-Ile et sur www.reflektor.be 

"Hunt": dansez ce dimanche 6 novembre après-midi avec le Cadran

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Cadran.jpgOn connaissait déjà les formules « after work » après journée, les concepts durant le temps de midi ou encore plus récemment le matin en guise de petit déjeuner. Cette fois, le Cadran à Liège vous propose de venir danser le dimanche après-midi avec son nouveau thème baptisé « Hunt » qui verra le jour ce dimanche 6  novembre.

Le monde de la nuit connait lui aussi la crise. Les discothèques et autres références nocturnes du centre-ville disparaissent peu à peu ou tentent tant bien que mal de survivre au marasme ambiant. C’est dans ce contexte qu’émergent de nouveaux concepts plus originaux les uns que les autres. Ce dimanche 6 novembre, le Cadran tentera une nouvelle expérience à Liège avec une formule proposée de 16 à 22 heures. « C’est une grande première mais aussi un test grandeur nature », nous explique Tatiana de Wind, la chargée en communication du Cadran. « Notre volonté est d’attirer un autre public. Des personnes qui ne peuvent plus, pour des raisons professionnelles ou familiales, sortir en soirée. »

Le Cadran vous ouvrira ses portes dès 16 heures, avec un horaire fixe jusqu’à 22 heures. Trois DJ’s distillerons des sons électro à tendance house. « Nous serons dans les mêmes conditions qu’en soirée avec un réel esprit club et une déco spéciale sur la thématique. » Le Cadran ne disposant pas de vitre, les conditions seront donc optimales afin de vous plonger directement dans l’ambiance. Un concept qui rappelle un peu le temps du thé dansant où les discothèques ouvraient leurs portes les dimanches après-midi dans les années 60, 70 et 80. Autres temps, autres mœurs.

> Le prix d’entrée est de 5 euros, avec un cocktail offert. Infos sur le site www.lecadran.be.


Des concerts en pagaille au Reflektor

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Au Reflektor, les semaines complètement dingues se succèdent à un rythme effréné. Ce sera encore le cas à partir de dimanche, avec as moins de six événements programmés en huit jours. Rock, électro, chanson française, rap et même punk hardcore, il y en aura pour tous les goûts, pour le plus grand bonheur des amateurs de découvertes musicales.

Le premier concert prévu ce dimanche ravira à coup sûr les nostalgiques des années ’90. Les américains de Nada Surf se produiront en effet en cité ardente, histoire de présenter leur septième album baptisé « You Know Who You Are ». Révélés par l’immense tube rock « Popular » en 1996, les new-yorkais ont ensuite su créer une œuvre à la fois riche et cohérente, signant au passage quelques grands hymnes rock comme « Inside of Love » et « Always Love ». Preuve de l’intérêt toujours bien concret du public liégeois à leur égard, l’étape liégeoise de leur tournée affiche déjà complet depuis de longues semaines.

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Sharko, faiseur de tubes et bête de scène

Le mercredi 16, le marathon musical pourra réellement débuter avec la venue du producteur louvaniste FRIS et des DJ’s Cabasa et Tirambik. Leurs styles variés et aventureux devraient ravir les mordus du genre, d’autant que l’entrée de la soirée sera gratuite. Le lendemain, place à l’increvable Sharko, qui se produira à Liège pour présenter « You don’t Have To Worry », son premier album en 7 ans. Squattant inlassablement les ondes radios et les salles de concert depuis plus de quinze ans, le chanteur luxembourgeois est à la fois un faiseur de tubes hors pair et un incroyable showman. A voir.

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La sensation Odezenne, le phénomène Woodie Smalls

Vendredi, on se réjouira de la venue en cité ardente des excellents Odezenne. Naviguant entre chanson française, rap et sonorités électroniques, ces bordelais possèdent un univers bien à eux, à la fois rêveur et loufoque. Le lendemain, on changera encore une fois de style avec Woodie Smalls, l’incontestable révélation du rap belge en 2016. Auteur d’un excellent concert aux Ardentes cet été, cet anversois aux faux airs de Will Smith nous y avait bluffé par son aisance au micro et son charisme à toute épreuve.

Une semaine aussi chargée ne pouvait évidemment s’achever que par un feu d’artifice. Il sera proposé par le groupe américain Ignite, une véritable légende du mouvement punk hardcore. Après leur passage tout en bruit et en fureur, les amateurs de musique live auront bien besoin de quelques jours de repos pour se remettre d’aplomb.

 > Nada Surf + Yokko, le 13/11 à 19h30 (complet).
 > Fris Live, Cabasa et Tirambik, le 16/11 à 21h (entrée gratuite).
 > Sharko + Italian Boyfriend, le 17/11 à 19h30 (15 euros).
 > Odezenne + Equipe de Foot, le 18/11 à 19h30 (20 euros)
 > Woodie Smalls + Le De + K1D, le 19/11 à 20h (12 euros)
 > Ignite + Paddy & The Rats, le 20/11 à 19h (18 euros)
 > Préventes disponibles au Reflektor, au MediaMarkt, à la Fnac, au stand infos de Belle-Ile et sur www.reflektor.be

Transardentes : le festival va faire peau neuve

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De nombreux clubbers commençaient à se faire du souci. Organisé au mois de janvier depuis 2008, le festival électro Les Transardentes n’avait pas encore donné signe de vie pour sa dixième édition. Aucune annonce au niveau de l’affiche, aucune mise à jour sur le site internet ou la page Facebook de l’évènement… autant d’éléments qui permettaient de se poser des questions sur sa survie. « Les Transardentes 2017 auront bien lieu », nous a rassuré Jean-Yves Reumont, l’attaché de presse du festival. « Mais pour des raisons de disponibilité des têtes d’affiches que nous convoitons, nous avons décidé de l’organiser plus tard dans l’année. La date exacte et le lieu ne sont pas encore confirmés, nous devons peaufiner les derniers détails. Une annonce à ce sujet aura lieu dans les prochaines semaines. » Ouf ! On en connait qui vont pouvoir souffler.

Deux soirées pour finir 2016 en beauté

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Les fans de rock et d’électro sont vernis. Chaque année, les organisateurs de soirées se creusent la tête pour leur concocter des nuits de Saint-Sylvestre inoubliables. Ce sera encore le cas samedi soir, avec deux évènements qui vaudront largement le déplacement. Petit tour d’horizon à l’attention des moins prévoyants.

Commençons par la soirée organisée au Palais des Congrès, celle qui réunira probablement la plus grande foule. On la doit à la fine équipe qui organise régulièrement les soirées Bug de l’An 2000 au Cadran. Mettant à l’honneur les musiques et l’atmosphère du début du troisième millénaire, elles sont orchestrées par les 3210, un collectif de DJ’s masqués qui n’ont pas leur pareil pour faire sensation. On se souvient notamment de la fois où ils ont créé un faux bug, provoquant l’extinction des lumières du Cadran et faisant résonner le son d’un « vieux » modem 56k avant de réapparaître déguisés en Daft Punk. Délire dans la foule garanti. Cette fois, le thème de la soirée sera le « Bal de la Promo », celui-là-même qui est décrit en long et en large dans de nombreux films et séries US. Le Dress Code imposé est donc celui du Roi et de la Reine du bal, avec toutes les extravagances que l’on est en droit d’imaginer.

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Les fans de pop au Reflektor

Autre alternative pour les accros du dancefloor : la soirée New Year 2017 prévue au Reflektor. Pour 10 euros, vous aurez droit à l’atmosphère grisante des soirées La Planète des Singles, des évènements qui embrasent littéralement les nuits liégeoises depuis quelques années. Au menu, des tubes jouissifs et dansants des grandes icônes de la pop, de Madonna à Beck en passant par Prince, les Jackson 5 et les Ramones. Ce n’est pas parce qu’on change d’année qu’il faut se farcir de la soupe.

 > NYE17 - Bug de l'An 2000 - Special bal de Promo Américain, de 22h30 à 6h au Palais des Congrès. Préventes (15 euros au lieu de 18 euros sur place) disponibles au Beerlover's, au MediaMartk de Liège, dans tous les magasins Night & Day et via la page Facebook de l’évènement.
 > New Year 2017 avec La Planète des Singles, de 23h à 6h au Reflektor. Préventes (10 euros) disponibles au Reflektor, au MediaMarkt, à la Fnac, au stand infos de Belle-Ile et sur www.reflektor.be

Musique à Liège : l’agenda 2017 est déjà bien rempli !

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2017 sera musicale ou ne sera pas. Cette année encore, les différents acteurs de la scène liégeoise vont se démener pour nous offrir 365 jours de découvertes et d’émotions. Vous le verrez ci-dessous, l’agenda des premiers mois de l’année est déjà bien rempli.

On commencera en force avec la soirée Mix Toi Même organisée le vendredi 13 janvier au Reflektor. Comme son nom l’indique, l’évènement invite tous les DJ’s qui le souhaitent à apporter leurs clés USB, leurs disques durs ou leur vinyles et à proposer leur propre DJ-set d’une vingtaine de minutes. Éclectisme assuré ! Deux jours plus tard, place au rock pur et dur avec les anglais de Broken Teeth, Toujours dans la jolie salle de la place Xavier Neujean, on soulignera les concerts de Gérard Baste, et de Piano Club, tous deux programmés au mois de janvier. Jacques Stotzem, André Brasseur, Blonde Redhead, Saule, Birdpen, Kid Noize, Georgio, Puppetmastaz et Soldout sont quant à eux attendus de pied ferme au cours des prochains mois.

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Les Transardentes figurent elles aussi parmi les évènements les plus attendus de 2017. Pour l’instant, la date à laquelle la grand-messe électro se tiendra n’a pas encore été dévoilée. En prémisse aux Ardentes, qui s’étaleront du 6 au 9 juillet, les organisateurs du festival ont également programmé un concert d’Agnès Obel au Forum le 20 mai. La salle la plus prestigieuse de la cité ardente a quant à elle annoncé la venue de Gérard Lenorman (le 8 janvier), de Patricia Kaas (le 28 mars), d’Angelo Branduardi (le 8 avril), de Tal (le 22 avril), et de Dee Dee Bridgewater (le 12 mai). L’année à venir sera bien évidemment aussi rythmée par de nombreux festivals, parmi lesquels le Bel’Zik qui se tiendra les 23, 24 et 25 mars prochains. On y retrouvera notamment Jenifer (photo), Dan San, Piano Club et Puggy. Du côté des Francofolies, qui s’étendront du 20 au 23 juillet, seul le beau gosse français Navii figure à l’heure actuelle parmi les confirmations.

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Un nouvel espace dédié à la culture en Roture

A peine sortis de leur studio d’enregistrement, les liégeois de The Experimental Tropic Blues Band ont annoncé la sortie du film « Spit’n’Split », dont ils ont composé la Bande Originale. Le film et le disque seront dévoilés dans le courant de l’année et promettent d’être rock’n roll à souhait.

On tiendra aussi à l’œil les premiers concerts qui seront annoncés au 13 rue Roture. L’ancien Live Club (photo) fera en effet bientôt place à deux salles de spectacle, une salle de création, un snack et une salle d’exposition. Des festivités d’ouverture s’y tiendront du 20 janvier au 20 mars, nous y reviendrons prochainement. Du côté du Cadran, l’année commencera avec la venue des barjots parisiens de Salut C’est Cool le samedi 28 janvier, puis celle du rappeur ivoirien Kaaris le 4 février. 2017 vient à peine de débuter, mais on aimerait déjà y mordre à pleines dents.

Un nouveau lieu culturel ouvre ses portes en Roture

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Ce n’est pas tous les jours que Liège accueille une nouvelle salle de concert. Le 20 janvier, un espace entièrement dédié à la culture ouvrira ses portes au 13 rue roture, là où se trouvait jadis le Cirque Divers, plus tard rebaptisé le Tipi puis le Live Club. On y trouvera deux salles de spectacle, un snack, des bureaux, des logements pour les artistes, une salle d’exposition et une autre dédiée aux arts de la scène. Concerts, soirées, expos, bonne bouffe… ce nouveau lieu a d’ores et déjà tout pour toucher les liégeois en plein cœur.

KulturA2 (c) libre de droits.jpgAu total, près de 380 coopérateurs ont permis à cet ambitieux projet de voir le jour. Ils font partie des 30 associations qui se sont réunies pour acquérir l’ancien Live Club et le rénover de fond en comble. « En 2015, nous avons lancé le projet Dynamo Coop », se souvient Alex Stevens, qui fait partie de l’aventure depuis le départ. « C’est une initiative privée qui vise à venir en aide aux artistes et aux programmateurs d’évènements  Nous avons lancé une première levée de fonds qui nous a permis d’acquérir un hangar dans le quartier Saint-Léonard. Il permet aujourd’hui à une trentaine de personnes de travailler dans des ateliers de lutherie, de scénographie, de construction de décors ou encore de design. Quand nous avons appris que le Live Club était à vendre, nous nous sommes dit que c’était une belle opportunité de faire revivre un lieu qui a toujours eu une place à part dans la vie culturelle liégeoise. Après avoir acquis le lieu, nous l’avons rénové pour le transformer en un vaste espace multifonctionnel que nous avons baptisé KulturA. Certains jours, plus de 25 personnes venaient nous aider gratuitement pour avancer dans les travaux. »

Trente associations et un nombre infini de possibilités

KulturA3 (c) libre de droits.jpgConcrètement, 30 associations se partageront le lieu, ses infrastructures et son agenda. Un véritable cadeau du ciel pour tous ces bénévoles qui devaient parfois remuer ciel et terre pour organiser les évènements qui leur tenaient à cœur. Grâce à la multitude de personnes impliquées dans le projet, la programmation s’annonce incroyablement riche et variée. Concerts rock avec les collectifs Honest House et JauneOrange, exposition de peintures de Jacques Flechemuller, soirées électros avec La Superette et Liege Electronic Archives… le programme des premiers jours annonce d’ailleurs bien la couleur. « Les Jeunesses musicales font également partie du projet », souligne Alex Stevens. « Il y aura donc aussi des spectacles pour le jeune public. On ne se limitera d’ailleurs pas à la musique puisque le collectif de vidéastes Sauvage Sauvage est de la partie. Le lieu sera aussi disponible à la location, mais les associations qui sont impliquées depuis le début auront la priorité dans l’agenda. » En même temps que ce nouvel espace, c’est tout un monde de possibilités qui s’ouvre pour les amateurs de culture.

 > KulturA., ouvert à partir du 20 janvier 2017 au 13 rue Roture
 > Infos et agenda sur www.kulturaliege.be

Une nouvelle ASBL pour promouvoir la musique électronique à Liège

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Liège est une ville de musique électronique. Depuis les origines du genre, la cité ardente a constamment joué un rôle de pionnier et ainsi pleinement participé à son émergence. Des artistes aux multiples sensibilités, un public connaisseur et des organisateurs d’évènements passionnés en ont fait une des villes-clé du mouvement en Belgique. C’est cette riche histoire et cette actualité débordante que célèbre Liège Electronic Archives, une nouvelle ASBL qui entend promouvoir la scène électronique locale.

On doit la création de cette association à Jérôme Boutet, Jacky Juska, Claude Collard, Antoine Borceux et Terrence Marquet, cinq amis qui partagent leur amour des musiques électroniques depuis des lustres. Ensemble, ils ont décidé de monter ce projet qui se veut à la fois respectueux du passé et orienté vers l’avenir. « Notre but ultime serait de créer l’équivalent de la Maison du Jazz pour les musiques électroniques », confie Jérôme Boutet, qui prend parfois place derrière les platines sous le nom de Dj Jerohm. « Il s’agirait en même temps d’un lieu d’archivage des œuvres déjà créés et d’une plateforme de diffusion pour les nouveaux talents. Nous aimerions par exemple produire un documentaire qui retracerait toute l‘histoire de la musique électronique en cité ardente. La scène liégeoise a ceci d’assez particulier qu’il s’agit d’un petit microcosme où tout le monde se connaît. Elle est à la fois très dynamique et conviviale, avec une vraie volonté d’entraide entre tous les intervenants. »

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Un festival de lancement prévu au 13, rue Roture

Histoire de se faire connaître du public, l'ASBL organisera prochainement un premier évènement. Il se tiendra le 25 février au Kultura (13, rue Roture), la nouvelle salle acquise par une trentaine d'associations dont Liège Electronic Archives. « Ce ne sera pas qu’une simple soirée », précise Jérôme Boutet. « Il s’agira d’un véritable festival avec une foule d’activités. Il y aura notamment une Foire au disque vinyle qui débutera dès 13h, une présentation de matériel de composition en électronique et bien entendu des DJ-sets et des performances en Live. Notre tête d’affiche sera le Danois Cristian Vogel, un artiste majeur qui ne s’est encore jamais produit à Liège auparavant. Il a toujours réussi  à marier le succès avec des productions de qualité. Nous sommes très fiers de pouvoir l’accueillir. » Quand il aura goûté à la ferveur du public liégeois, nul doute qu’il ne mettra pas longtemps à revenir lui rendre visite.

 > Festival Liège Electronic Arts, le 25/02 (13h – 6h) au 13, rue Roture
 > Préventes (10,99 euros) disponibles sur www.weezevent.com 

Le Cadran vous offre deux places ce samedi pour Tomorrowland

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TOMO.jpgCe samedi, le Cadran fête le 11e anniversaire des soirées Forma.T. Un label emmené par le célèbre DJ liégeois Mathieu Fonzny. Pour l’occasion, ce dernier a décidé d’offrir deux places pour la prochaine édition du très prisé festival Tomorrowland qui affiche déjà complet.

Directeur artistique du Cadran, programmateur du festival de Dour mais également producteur et DJ avec Surfing Leons, le Liégeois Mathieu Fonzny s’est fait un nom sur la scène internationale. Il dispose même de sa propre scène au mythique festival Tomorrowland.

Mat.jpg« Cela fait dix ans que les organisateurs me donnent carte blanche », intervient Mathieu. « J’y ai carrément un chapiteau à ma disposition. » Samedi, c’est naturellement au Cadran à Liège qu’il a décidé de fêter les 11 ans d’existence de ses soirées Forma.T avec le duo belge 2 Many DJ’s pour la première fois au Cadran. « Ils se font très rares dans les clubs wallons », nous confirme Tatiana de Wind, responsable communication du Cadran. « Nous avons souhaité apporté un petit plus à cette soirée avec un cadeau très personnel », continue Mathieu Fonzny. « J’offre deux places sur ma guest liste personnelle le samedi 22 juillet à Tomorrolowland. Le jour où je m’y produis avec Surfing Leons. »

Sachant que ce festival a été « sold out » en quelques heures à peine, voilà une annonce qui devrait faire le buzz.

2_many_djs_deezee_label.jpgPour cela, vous devez acheter votre place en prévente au prix de 17€, imprimer le document, y remplir vos coordonnées et le déposer samedi dans l’urne. Un tirage au sort aura lieu lundi prochain en direct sur la page Facebook du Cadran.

Bonne chance.

A NOTER: www.lecadran.be


Gigi D’Alessio : « Les Belges sont un peu comme des cousins »

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Gigi 1.jpgLe chanteur italien viendra présenter en première mondiale son nouvel album à Liège le samedi 25 mars au Country Hall.

Après sa récente participation au festival de San Remo, Gigi D’Alessio sera de retour en Belgique pour un concert exceptionnelle au Country Hall de Liège le samedi 25 mars. Une date unique qui s’inscrit dans le cadre de la sortie de son nouvel album à l’occasion de ses 50 ans. Le chanteur italien viendra présenter en première mondiale ses nouvelles chansons lors d’une grande fête de la communauté italienne de Belgique organisée au profit d’une bonne cause. En effet, une partie des bénéfices sera reversée aux associations venant en aide aux victimes des tremblements de terre survenus ces deux dernières années dans les Abruzzes.

Ciao Gigi, pourquoi avoir accepté cette date ?

J’ai été très touché par la démarche et la cause humanitaire que défend cet événement. Je n’ai pas hésité une seule seconde quand j’ai reçu cette invitation. Je suis d’ailleurs très honoré qu’on ait pensé à moi. C’est la raison principale qui a dicté mon choix. Mais pas seulement. Car un concert en Belgique a toujours une saveur particulière pour moi.

Que représente pour vous la Belgique ?

La Belgique est un peu comme une seconde patrie. Je considère d’ailleurs les Belges comme des cousins éloignés qui font partie de la famille. Quand j’arrive en Belgique, j’ai vraiment cette sensation de faire partie intégrante de quelque chose de fort. Et puis, l’accueil est toujours merveilleux. Vous avez un vrai esprit festif qui est communicatif.

Comment qualifierez-vous le public belge ?

Je connais très bien votre pays. Vous êtes situés en plein cœur de l’Europe. De ce fait, les Belges sont des gens très ouverts sur les autres et leurs cultures. Mais c’est d’abord un public raffiné et accueillant.

Que gardez-vous comme souvenirs de vos concerts en Belgique ?

J’ai la chance de chanter un peu partout dans le monde. En Italie bien entendu, mais aussi aux Etats-Unis, en France ou en Allemagne. Je chante même en Espagnol ! Mais en Belgique, je garde ce souvenir de concerts en famille, avec des proches qui ne me veulent que du bien. C’est une émotion très agréable.

La communauté italienne y est bien représentée.

En effet, elle répond fidèlement à chacun de mes concerts. La présence d’Italiens dans la salle me procure toujours une petite émotion particulière. Je me réjouis vraiment de les retrouver. Quand j’arrive en Belgique, que ce soit à Liège, à Charleroi ou bien à Bruxelles, les gens m’appellent souvent par mon prénom. C’est une petite attention qui me touche beaucoup. Au fil du temps, je parle même un peu le Français.

A quoi peut-on s’attendre le 25 mars ?

Nous sommes en plein préparation de ce concert exceptionnel. Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. Surprise. Cependant, il arrive dans la lignée de la fin de ma tournée intitulée « Malaterra Tour ». Il y aura bien entendu toutes les chansons que le grand public connait, les classiques et les incontournables. Mais je chanterai également pour la première fois les nouvelles chansons qui composent mon prochain album intitulé « Gigi D’Alessio : 24.02.1967 ». Un album qui sortira le 24 février prochain à l’occasion de mon anniversaire et de mes 50 ans. Ce sera pour moi la première fois que je les interpréterai sur scène devant un public.

Votre épouse, la chanteuse Anna Tatangelo sera-t-elle de la partie ?

Non, je viendrai seul. Nous parlons souvent de nos projets artistiques Mais nous n’avons pas actuellement en commun. Pour cet album anniversaire, je n’ai pas voulu de duos. Il est composé de onze chansons inédites, mais toutes en solo.

Sanremo

"C'est l'avis du public qui compte à mes yeux"

Gigi 2.jpgFort de ses 20 ans de carrière et avec plus de 20 millions de disques vendus à travers le monde, Gigi D’Alessio est une véritable star et une icône reconnue en Italie. Mais Gigi D’Alessio, c’est aussi et surtout un auteur, compositeur et interprète napolitain désormais mondialement connu. Il représente à lui seul 18 albums pour 20 millions d’exemplaires écoulés à travers le monde, un disque de diamant, 100 disques de platine, plus d’un an dans le top 10 des meilleures ventes, 7 tournées internationales en Europe, aux États-Unis, au Canada ou en Australie et des concerts à l’Olympia de Paris et au Radio City Music-Hall de New York.

Dans la cadre de ses 50 ans et de la sortie prochaine de son nouvel album, Gigi D’Alessio s’est présenté la semaine dernière comme candidat au célèbre festival de Sanremo. Un festival où il a présenté le premier titre « La Prima Stella » issu de son nouvel album. Véritable institution en Italie, ce festival de la chanson italienne a été suivi par plus de 11 millions de téléspectateurs sur la Rai. Mais malgré son talent et sa renommée qui ne sont plus à démontrer, Gigi D’Alessio a été éliminé au premier tour de ce festival par les membres d’un jury contesté par le chanteur. Une élimination qui a suscité de nombreuses réactions en Italie et qui n’a pas réjoui le principal intéressé. Ce dernier a réagi sur les réseaux sociaux avec une vidéo teintée d’humour en compagnie de son équipe. « Sanremo reste Sanremo », nous a confié brièvement Gigi lors de notre interview. « Pour moi, le plus important demeure l’avis du public qui me suit et apprécie ma musique. » Voilà qui est dit.

Une grande fête de la communauté italienne en trois parties

1272300325.jpg« L’Italie chante avec Voo » est un événement proposé dans le cadre des 70 ans de l’immigration italienne de Belgique. Une grande fête organisée conjointement par le groupe Sudpresse et la société Voo avec une finalité humanitaire. « Notre volonté commune est de proposer une journée entière dédiée à la communauté italienne de Belgique », explique Katia Fazio, la chargée des événements pour Sudpresse. « Il était déjà prévu à la base de ce grand projet de reverser une partie des bénéfices au profits d’une cause humanitaire. Mais vu l’actualité de ces derniers mois, notre choix s’est naturellement porté sur les associations qui viennent en aide aux victimes des tremblements de terre survenus ces deux dernières années dans les Abruzzes. » Une grande tombola sera d’ailleurs organisée lors de cette journée afin de récolter des fonds. Des fonds qui seront ensuite gérer par la fondation Euritalia qui sera chargée de redistribuer ces aides.

Tous les ingrédients qui font le charme et la force de l’Italie seront bien présents à Liège le samedi 25 mars prochain au Country Hall. Tout d’abord avec un espace dédié à la gastronomie qui ouvrira ses portes à partir de 17 heures dans la grande cafétéria du Country Hall où différents Food Trucks seront présents afin de vous faire découvrir la gastronomie italienne. Le concert débutera à 19h30 dans la grande salle qui accueille habituellement les rencontres de basket. La chanteuse italo-belge Cristina assurera la première partie. Gigi D’Alessio, la tête d’affiche de cette grande soirée se produira ensuite durant plus d’une heure trente de concert aux alentours de 20 heures. Enfin, la soirée se prolongera dans la salle VIP à partir de 22 heures avec une grande soirée dansante dédiée à l’Italie. Une soirée ouverte à tous et emmenée par un DJ.

A NOTER Les places sont en vente à partir de 35 euros sur le site www.ticketmaster.be, à la Fnac, dans les Night and Day, à Belle-Île et dans les Mediamarkt de la Médiacité et de la Galerie Saint-Lambert. Infos sur le site www.sudinfo.be/italia.

Après son concert au Forum, Tal a prolongé la fête dans le Carré

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Tal et moi (3).jpgC’est dans un Forum plein à craquer qui affichait complet que la chanteuse Tal s’est produite samedi soir. Après plus de deux heures de spectacle, la chanteuse et ses musiciens ont prolongé la fête dans le Carré au Bar Carslberg, dans la rue du Pot d’Or. Nous y étions.

C’est un public très jeune qui s’était donné rendez-vous samedi soir au Forum de Liège. Dans la foule, des familles, des jeunes adolescents mais aussi des enfants venus accompagnés de leurs parents. Tal peut compter sur un jeune et fidèle public, dont de nombreuses petites filles qui voient en elle un véritable modèle. Pendant près de deux heures, la Rihanna française a assuré le spectacle dans une ambiance mêlant musique pop et urbaine avec quelques accents de reggae. « Ce troisième album est certainement celui qui me ressemble le plus », lâchait la chanteuse sur scène. Très proche de son public, elle n’a pas hésité à jouer avec ce dernier, se permettant même un petit tour en salle sur les épaules de son garde du corps. Et c’est un public conquis et debout qui l’a acclamé au terme du concert.

Mais samedi était également une date particulière sur cette tournée. En effet, son guitariste fêtait ses 30 ans. Un anniversaire qui a été célébré sur scène pendant le concert. Mais pas seulement… Aux alentours de 23 heures, Tal et toute son équipe se sont retrouvés au premier étage du Bar Carlsberg dans le Carré afin de fêter l’événement. Très proche de ses musiciens avec qui elle forme une véritable famille, Tal est apparue très accessible et d’une grande simplicité. N’hésitant pas à descendre danser dans la foule accompagnée de son équipe, elle a prolongé la fête durant plus de deux heures avant de se regagner son bus.

Notons encore que deux dates ont été ajoutées à sa tournée en Belgique : le 8 octobre au WEX à Marche-en-Famenne et le 9 octobre à Mons.

Seraing-Les-Bains déménage au Country Hall pour sa 5e édition

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Seraing-Les-Bains 2016 (5).jpgPour sa 5e édition consécutive, « Seraing-Les-Bains » déménagera et installera ses cabines de plages durant 18 jours sur le site du Country Hall. Un retour aux sources en quelques sortes, après une première édition qui avait eu sur le parking du magasin Carrefour à Boncelles.

Après une première année à Boncelles et trois autres sur le site du Val Saint-Lambert à Seraing, ce sera cette fois sur le grand parking du Country Hall que cette 5e édition aura lieu. Longtemps annoncée par les autorités communales sur le site de l’ancien Port de Seraing, « Seraing-les-Bains » a finalement opté pour une édition « Export » à l’occasion de son 5e anniversaire. « Nous sommes en discussions depuis plusieurs mois avec la commune », nous confirmaient hier les organisateurs. « Malheureusement, le projet du Port de Seraing n’est pas encore finalisé. A l’heure actuelle, l’état du site ne permet pas d’y tenir ce genre d’événement dans les meilleures conditions. Notre volonté depuis 2015 était et demeure de rejoindre un jour le bord de Meuse. Cependant, à l’approche de la date de notre événement, nous devions trouver une alternative. La solution toute trouvée était le site du Country Hall qui est loin d’être un second choix. Nous avons toujours gardé un œil attentif sur ce site qui dispose de toutes les qualités requises en matière d’accessibilité et de sécurité. La commune ne nous ayant pas proposé d’autre alternative, ce choix s’est imposé de lui-même. »

Malgré le succès indéniable des trois dernières éditions au Val Saint-Lambert, beaucoup regrettaient l’atmosphère de la première édition à Boncelles. « En effet, il y avait également une réelle volonté de notre part de nous rapprocher du lieu de notre première édition », continuent les organisateurs. « C’était une belle façon de marquer le coup pour cette 5e édition. Qui plus est, le Country Hall dispose d’une situation stratégique qui plait à nos partenaires. » Du 20 juillet au 6 août, pendant 18 jours, une trentaine de chalets s’installeront sur le parking principal du Country Hall avec une grande scène et un espace dédié aux enfants. Le village ouvrira ses portes tous les jours à partir de 17 heures avec un grand parking gratuit. « Tout se passera en extérieur. Grâce à l’implantation des lieux, nous allons revisiter notre village avec un vrai esprit de vacances et quelques améliorations par rapport aux années précédentes. »

Un programme chargé pour la Fête à Barchon

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C’est l’effervescence à Barchon. Chaque année depuis 1946, le week-end de Pentecôte y est le théâtre d’imposantes festivités. Comme toujours organisées par la Jeunesse Barchonnaise, elles s’étendront du vendredi 2 au lundi 5 juin. Concerts, soirées dansantes, tournoi de pétanque et activités pour enfants… le programme surprend par sa richesse et sa diversité.

Clubbing: c'est la fin des discothèques à Boncelles

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Edelweiss à vendre Boncelles (2).JPGAprès la disparition du Millenium et du Fiesta Club, c’est l’Edelweiss qui est désormais à vendre

Depuis quelques jours, la discothèque l’Edelweiss à Boncelles a été mise en vente. Fermée depuis le 30 septembre dernier, l’éternelle Edel ne reviendra pas. Voilà qui marque définitivement la fin des discothèques à Boncelles après les fermetures successives du Millenium et du Fiesta Club. Une crise du monde de la nuit qui touche également les autres discothèques de la région liégeoise.

Une page est en train de se tourner du côté de Boncelles. Il y a quelques années encore, le carrefour menant vers la route du Condroz était un lieu prisé par les noctambules. Avec l’arrivée du Millenium dans les années 2000, Boncelles était devenue une véritable plaque tournante du clubbing liégeois avec deux discothèques qui ne désemplissaient pas, quasiment côte à côte. « C’est la commune et ses exigences qui me forcent à fermer et à vendre », regrette résigné le patron de l’Edelweiss Walthere De Costere. « Je suis à la tête de cet établissement depuis 1983. Mais aujourd’hui, les conditions sont devenues telles qu’il m’est impossible d’obtenir mon permis d’exploiter. J’ai effectué des travaux très coûteux et rentré plusieurs demandes à la commune. Sans succès. Je suis fatigué. Et les récents travaux du magasin Delhaize ne m’ont pas facilité la tâche. Je préfère vendre. » Un panneau a d’ailleurs été apposé sur la façade depuis une semaine. Du côté de la commune, on regrette cette situation.

Mais l’échevin de l’Urbanisme Jean-Louis Delmotte nous apporte quelques précisions. « Que les choses soient bien claires : nous n’avons aucune objection contre l’exploitation de la discothèque. Cependant, il y a des règles à respecter. Et le problème concernant l’Edelweiss est multiple et complexe. Quand nous avons été sollicités afin de régulariser la situation, nous nous sommes rendus compte que le permis d’exploitation n’était pas en règle. De plus, il y avait plusieurs vices en matière d’urbanisme mais également d’environnement. Les eaux usagées étaient déversées dans la nature, ce que nous ne pouvons tolérer. Nous avons donc imposé plusieurs points afin de régulariser la situation. » A ces soucis d’urbanisme et d’environnement sont venus s’ajouter des problèmes de sécurité avec un avis défavorable des pompiers. « Nous comprenons que ces règles soient contraignantes et nécessitent des travaux onéreux. Mais les règles sont les mêmes pour tout le monde. » De son côté, Walthere De Costere conserve un maigre espoir de voir perdurer son activité. Avec ou sans lui. « Je cherche toujours à obtenir mes permis dans l’espoir de trouver un éventuel repreneur. » Notons enfin qu’un projet de renouveau urbanistique est en route sur Boncelles. Un site commercial majoritairement propriété du groupe mondial Redevco qui sera prochainement agrandi et modernisé. « Un redéploiement est prévu avec de nouvelles surfaces commerciales, des logements ainsi qu’une nouvelle gare des bus », termine Jean-Louis Delmotte.

Millenium: l’ancien bâtiment sera rasé au printemps prochain

Sous l’impulsion du groupe Circus, la discothèque Le Millenium a vu le jour le 14 avril 2001. Annoncée comme la plus grande discothèque de la région, elle a fait danser les Liégeois pendant près de 9 ans. Le 15 février 2010, les gérants jetaient l’éponge. Le 17 juin de la même année arrivaient des repreneurs bruxellois sous la même enseigne. Sans succès. Fin 2011, le Millenium devenait ensuite pendant quelques mois le « M Club ». Mais c’est en été 2012 que la célèbre enseigne bruxelloise le « Fiesta Club » débarquait pour rendre ses lettres de noblesse à la discothèque. Une histoire qui allait durer jusqu’en 2014 avec la cessation des activités malgré la venue de stars internationales. Comme nous vous l’annoncions en décembre 2015, les propriétaires du bâtiment ne souhaitent plus poursuivre l’activité nocturne. Nicolas Léonard, des sociétés Immo Reteal et Ardent Group, propriétaires et gestionnaires du site, nous confirme la démolition prochaine du bâtiment. « Nous attendons le feu vert et l’obtention du permis de démolition. Nous devrions obtenir ce permis pour la fin de l’année. La démolition du bâtiment est prévue quant à elle pour le printemps prochain. »

Un nouveau bâtiment sera construit en lieu et place de l’ancienne discothèque. Il sera divisible en trois cellules commerciales indépendantes, pour une surface totale de 900 m². Un projet qui s’inscrit dans le cadre du renouveau de Boncelles destiné à devenir l’un des plus grands centres commerciaux de la périphérie liégeoise.

Les discothèques dans la région

Exit le Fiesta Club et l’Edelweiss à Boncelles, quelques discothèques subsistent en région liégeoise et continuent à faire danser les fêtards. Nous pointerons l’IXO à Tilff, le Groove à Fléron et le Royal Room à Rocourt. Un peu plus loin en périphérie de Liège demeurent également Le Monastère à Nandrin, un peu plus loin encore L’Acte 6 à Henri-Chapelle sur l’arrondissement de Verviers, Le Moulin de Solière sur la commune de Huy et enfin Le Barocco et l’Alhambra, situées sur la route de Tongres juste à la frontière du Limbourg. Dans cette conjoncture actuelle, avec le climat sécuritaire et la crise économique auxquelles viennent s’ajouter de nouvelles contraintes et autres normes législatives liées au domaine de l’Horeca, les investisseurs se font plutôt rares dans le monde de la nuit. Malgré cela, quelques discothèques gérées en bon père de famille continuent l’aventure avec un certain succès. En attendant certainement des jours meilleurs pour le microcosme nocturne en cité Ardente.

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